Débat esclave/soumise, « vrai » bdsm et communauté des diktats. Mes réflexions et mon témoignage: comment j’ai découvert mes envies « hards », et conçois ma soumission aujourd’hui

Bonjour à toi qui me lis, cet article n’est pas un appel à débat puisque j’en suis lassée, mais plus un moyen de définir MES pensées autour de ce qu’est le BDSM,  autrement qu’en 140 caractères. Je vais donc t’expliquer MON rapport au BDSM, MON vécu, ce qui m’a conduit à ces pratiques, et pousser au passage un petit coup de gueule contre ceux qui veulent a-bso-lu-ment mettre des noms sur tout et contrôler en légitimant ou non la façon de vivre une relation D/S. Bien évidemment tu auras compris que la photo illustrant l’article est à prendre avec ironie, je préfère en rire qu’en pleurer: il n’y a pas de règles officielles, que des règles fixées selon les partenaires. Mais je vais y revenir plus bas;)

 

ATTENTION: Cet article ne vise personne, n’engage que moi, est peut-être voué à évoluer au fil des mes réflexions, et peut ne pas plaire à tout le monde. Encore une fois, à la structure brouillonne et écrit à 2h du mat’, il n’est qu’un reflet de mes pensées, puisque jusqu’à présent chacun est libre de parler, de réfléchir.

 


Petit retour aux sources.

Le BDSM ne signifie pas, comme on le croit souvent, Bondage/Domination/Sado-Masochisme. En réalité, l’acronyme veut dire Bondage et Discipline/Domination et Soumission/Sado-Masochisme. (que l’on peut aussi écrire tout attaché, t’as saisi le trait d’humour ?)

Cette manière de concevoir sa sexualité mais aussi, plus généralement, son mode de vie, est opposé en apparence au sexe vanille. Ceux qui pratiquent le sexe hard qualifient ainsi le sexe plus « classique ».


Découverte de ma sexualité pas si classique, et début de fantasmes hards.

J’ai découvert le BDSM quand j’étais plus jeune. Déjà enfant, un rêve récurrent (que j’ai du dévoiler à seulement 2 personnes.) me revenait la nuit: j’étais attachée, les mains liées à un lit, et un homme plus âgé dont je ne voyais pas le visage mais qui portait une blouse ample comme un médecin, s’approchait. Je devais avoir 12 ans environ. Il soulevait mon haut, baissait mon bas (j’étais en pyjama) et passait ses mains, sa paume chaude sur mon corps. J’avais peur mais j’avais envie qu’il continue. Je lui disais « Mais pourquoi vous fates ça?

-La vérité très chère, la vérité. »

Oui c’est idiot, ça n’a pas de sens, et oui ca semble anodin, mais je pense que ce fut ma première rencontre avec cet univers.

Plus tard, vers 15 ou 16 ans j’ai surfé sur des sites plus coquins. Je me caressais en lisant de jolies plumes érotiques, mais ca n’allait pas plus loin, j’étais incapable de faire entrer mes doigts (pas par douleur ni dégoût, mais encore aujourd’hui je n’y prends pas spécialement de plaisir seule.). Puis, j’ai découvert le porno gratuit, accessible juste en 1 clic, et un mensonge: « Oui, j’ai bien 18 ans. »

Encore une fois, je n’ai jamais trop aimé ça. A l’époque comme maintenant, je suis plus branchée récits. Je me lassais vite d’une vidéo, la faisait avancer puis en mettait une autre. Et puis, chemin faisant, je me suis rendue compte que je regardais pas mal de scènes à plusieurs, où la fille semblait vulnérable. Mais qu’elle soit soumise à de grosses queues sans visages, forcée à avaler un liquide blanchâtre sous peine de se prendre une fessée telle une enfant de 8 ans me dégoutait, ou plutôt me gênait, autant que ça éveillait ma curiosité et ma jeune libido.

Quelques années après, j’étais une habituée des récits coquins BDSM (ce que je tapais dans la barre de recherche au point de presque tous les connaître.)

C’est à ce moment que j’ai gouté au phénomène Fifty Shades Of Grey ou 50 nuances, pour les intimes. Je lisais le livre de ma mère en cachette quand elle partait faire des courses, trouvant ca délicieusement hard, suffisant pour m’entendre dire que « Ptn jamais je ferai ça, ils sont fous ou quoi, comment elle peut aimer se prendre un coup de … Baguette? » tout en ondulant des hanches contre mon lit. Ensuite, j’ai vu les films que j’ai assez appréciés. Je sais que pour certain(e)s, 50 nuances a été néfaste pour la communauté BDSM, et je l’entends bien: Des gens se sont improvisés maitres juste car ils étaient capables de mettre une petite baffe, ça a décrédibilisé la soumission montrée comme une vraie torture morale/mentale à base de contrats et de chantages affectifs, et mis sur le devant de la scène un Christian dominant car battu et abusé durant l’enfance. Mais selon moi, l’essor de cette « mode » du bdsm a aussi eu de bons côtés. La libido des couples est remontée, les langues se sont déliées, et certains ont pu mettre des mots sur leurs fantasmes sans en avoir honte. Je me souviens de cet été là où des gens lisaient la saga au bord de l’eau, certains cachant le titre à l’aide de leur serviette tandis que d’autres rougissaient ou gloussaient ouvertement. Mine de rien, ça m’a permis de parler de sexe notamment avec mes parents, et de démocratiser la D/S.

 


Pratique du BDSM, et mélange de Domination/vanille.

Dans ma sexualité, sexe dit « vanille » et BDSM se mélangent. En effet, ma première vraie expérience sexuelle a été très douce, très romantique, alors que les suivantes se sont plus rapprochées d’une idée de souffrance salvatrice et de soumission voulue. Je m’explique, dans la même semaine je demandais à mon copain de m’attacher à son lit avec ses cordes d’escalade, il usait d’un glaçon sur moi, et essayait de m’insérer un concombre. (Voir Mes fails ) Depuis lors, nous n’avons cessé de concilier les deux. J’estime avoir beaucoup de chance d’être tombée sur un homme avec si peu de tabou au lit, et qui a aussi des aspirations orthodoxes. Nous avons discuté de nos envies, j’avais peur qu’il me juge, je n’osais pas tout lui avouer, mais il a adopté la franchise avec moi et cela nous a permis et nous permet encore de découvrir de nouveaux jeux, de repousser nos limites.

C’est là que j’ai décidé de créer mon propre blog de sexualité pour répondre aux questions que je me posais et élucidais petit à petit, blog qui s’est vite transformé en articles BDSM et test de sextoys. (La genèse du blog, création, réactions et bilan après coup. Confession des 4000 vues.)

Naviguant sur la toile, prise entre les fils gluants des blogs et de Twitter, j’ai découvert l’univers (trop) codifié du BDSM. Pur. Dur.

 


Un univers codifié et varié.

Devoir baisser les yeux.

Vouvoyer son Maitre.

Rédiger et signer un contrat.

Etre une soumise et ne PAS jouer à la soumise.

Devoir être éduquée.

Porter des signes d’appartenance.

Faire des listes des limites associées à un code. (Christian si tu passes par là, ton idée de couleurs rouge/jaune ca fait plus penser à un stage de récupération de points de permis qu’à une bonne grosse séance de b…)

Accepter les ordres du maitre sans broncher sous peine de punition. (CéPourTonBi1)

Ecrire Son nom avec des majuscules car Il est le Maitre.

Mais aussi…

… Etre une pet-girl, dormir dans un panier et porter une laisse, manger dans une gamelle.

Etre une esclave, en cage, porter des chaines et faire couler des bains au dominant.

Pratiquer la forniphilie, faire le meuble et porter les jambes du Maitre quand on est sa propre table-basse.

Etre offerte, vendue, qualifiée d’esclave.

Graver à même sa peau son appartenance avec des tatouages, des piercings, une épilation impeccable (au poil!).

Participer à des cérémonies comme celle de la rose.

Avoir un numéro d’identification unique attribué par un registre international, et ne pouvoir en être affranchie que sur les ordres du maitre…..

Et j’en passe et des meilleures.

Là, comme ça, tu te dis WOW la fille est totalement remontée contre le BDSM et ses sous-catégories. Mais non, même pas. J’essaye de retranscrire par mes mots cet état de trouble, d’incertitude dans lequel j’étais en découvrant toutes ces pratiques en si peu de temps. Ca m’a carrément fait flipper. Au début, j’avais une sorte de « marraine » pour m’inculquer des bases, m’expliquer des pratiques, me rassurer. Finalement, j’ai vu qu’il existait autant de pratiques que de pratiquants, avec certaines auxquelles j’adhère et certaines me semblant toujours inimaginables.


Les diktats de la communauté, et le flou vanille/BDSM. Ou l’art de ne pas être accepté là où on n’a rien à prouver.

Je parlais de rassurer. A juste titre selon moi, car en entrant dans la communauté, ( ce qui sonne vraiment secte.) malgré moi en fait car je ne faisais que discuter de ma sexualité et revendiquer un mode de vie que je pratique plus au lit qu’au quotidien, j’ai reçu de nombreux messages d’encouragements, majoritaires de surcroit, mais aussi des critiques. La plupart (99%) ne m’étaient pas destinées mais me révoltaient. Petite remise en contexte; Douxcharmeur (mon amour si tu passes par là embrasse-moi dans le cou, je t’en prie.) est devenu Maitre en même temps que moi, soumise. Il n’a pas reçu de Bac de Dominant, n’a pas signé en bas à droite « oui je veux la soumettre », et s’est juste renseigné auprès d’autres pratiquants à ma demande. Je le voulais plus ferme avec moi, mais on ne savait pas trop par où commencer. Et puis, au fur et à mesure, nous avons défini progressivement nos propres règles. ce qu’on aurait du faire dès le départ, il me l’a  souvent répété.

Or, pour certains, le BDSM est une histoire très sérieuse, pas question d’improviser. Un bon maitre n’arrête pas une séance tant que la soumise peut tenir/n’utilise pas le safe word, il doit apprendre son rôle, le bdsm est un art de vivre pas juste un jeu sexuel, il fait progresser la soumise qui devient meilleure… On m’a dit tout ceci. Et je ne suis pas d’accord.

Oui, un maitre doit respecter sa soumise pour ne pas lui faire mal sans plaisir, il doit respecter les limites de cette dernière et ne pas la casser. Mais comme tout individu un tant soit peu bienveillant. Certes le BDSM est LE moyen pour un pervers narcissique d’arriver à ses fins, j’en ai vu des faux maitres abuser de leurs soumise, comme celui qui m’avait contactée car il cherchait une soumise (déjà toutes ces histoires de « Cherche soumise », « J’ai déjà 3 esclaves j’en veux une 4ème », où le lien d/S s’établit en quelques clics comme sur Leboncoin, ça me gave.) et m’a ensuite demandé de lui envoyer des photos de moi nue, en 1h à peine, et m’a rétorqué quand j’ai refusé que je n’étais pas une bonne chienne, que je devrais avoir honte, et blablabla.

(Une soumise, de plus, n’est pas forcément vouée à être éduquée, je n’aime pas ce mot, juste à prendre confiance en elle, à oser essayer ce qui lui plait, à réaliser ses fantasmes… Mais encore une fois, quel amant bienveillant serait incapable d’en faire autant ? La soumise fait aussi grandir son maitre, par ce lien fusionnel qui peut même être dangereux quand le dominant pense savoir ce que la soumise doit devenir et l’y conduit en se calquant sur un modèle d’une autre relation d/S. Personnellement j’ai, par le BDSM découvert des choses à propos de moi, pris confiance en mon potentiel de séduction et en ma féminité, apprécié le sexe à sa juste valeur, mais pas au point de crier WOUH le BDSM m’a révélée à moi-même !)

Mais ce n’est pas parce qu’on ne respecte pas les règles de la communauté que l’on ne pratique pas une vraie relation bdsm.

Pour moi, il n’ a pas d’autre règles pour faire partie de ce monde que:

  • Respecter sa soumise/ son dom, comme dans toute relation saine,

  • Etre d’accord avec ce rapport hiérarchique dominant/dominé,

  • (En tant que soumise) Aimer un minimum les fessées, être  contrôlée, le sexe un peu brutal, dépasser ses limites, obéir.

  • (En tant que maitre) Aimer diriger, faire « progresser » sa soumise en arrivant à suffisamment la connaître PERSONNELLEMENT pour savoir quelles étapes (lui faire) franchir, avoir un minimum de charisme/ virilité (là encore c’est une question de jugement)

Grosso merdo, bienvenue à toi, dans cette communauté.

Pour moi, pas besoin de pratiquer pendant 100 ans le BDSM pour qualifier ainsi sa sexualité, pas besoin d’appliquer 150 règles pour être nommé Maitre. A partir du moment où la relation est saine et sans danger, il n’y a pas de bon ou de mauvais pratiquants. J’ai toujours eu l’impression que la communauté était ouverte mais méfiante: au début on t’accueille, mais après on te piège: « Ah oui, tu ne pratiques que depuis 1 an? / Tu oses tutoyer ton maitre et ne pas baisser le regard?/ Au quotidien tu es celle qui diriges?… »

  Et bien oui, tout le monde, je vous l’écris officiellement, je me considère comme soumise AU LIT et non esclave, dans la vie de tous les jours j’ai un caractère bien trempé;  oui je conteste encore les ordres de mon amour/maitre; non je ne baisse pas encore le regard et il m’arrive de le tutoyer, d’ailleurs il ne me punit pas systématiquement; oui j’aimerais qu’il y aille plus franchement avec moi et en même temps je le crains; non je ne vois pas ma soumission comme un mode de vie mais plutôt comme un «  »jeu » ».

Je reste prudente avec ce mot car c’est sérieux, comme tout rapport humain tu me diras, mais ma manière/notre manière de vivre le BDSM tous les deux est d’établir un rapport de domination plutôt sexuel que quotidien. « Le BDSM n’est ni un jeu ni purement sexuel » Alors, oui et non. Chacun fait ce qu’il veut, l’appellation BDSM n’ayant pas de légitimité particulière, on n’a pas à être jugé comme membre ou non de ce monde. Pour moi c’est un » » jeu de rôle » », avec des règles pour  entrer dans le personnage (qui est une partie de nous bien entendu, et nous compose.) dans le sens ou j’aime aussi le sexe vanille, qu’il n’y a rien de légal ou d’officiel, et que ça reste bon enfant. Le jour où je veux arrêter d’être (sa) soumise bye bye ciao rien ne me retient. Je pense que la communauté bien-pensante se pend trop la tête avec des classements des « vrais » pratiquants et des pauvres petits novices. C’est aussi pour cela qu’au départ, je précisais systématiquement que « Je pratique le BDSM plus comme un besoin, un fantasme que j’ai en moi mais qui pimente ma vie sexuelle sans être trop hard ni conforme aux règles en vigueur. » Et puis, j’en ai eu marre de me justifier. Considère que j’appartiens à ta communauté, ou penses que je n’en respecte pas les valeurs mais ne m’impose pas ta manière de vivre ta sexualité, ton quotidien. Tu vas me dire « Mais alors pourquoi tu dis appartenir à une communauté? » tout simplement car malgré ce que je peux entendre ou lire, j’identifie ma façon de penser et de pratiquer à d’autres gens. Et pour moi, ça suffit à en discuter, à former une «  »communauté » » au nom bien trop important pour simplement désigner un petit groupe de gens qui n’étant pas à 100% d’accord sur tout, se retrouvent en minorité face à un monde du sexe dit classique, qu’ils ne combattent pas mais font dériver à leur manière, et veulent en discuter sans jugement de valeur. Pour moi les seules règles qui peuvent former un quelconque groupe sont celles énoncées ci-dessus. Et chacun peut entrer ou sortir du groupe s’il s’en sent légitime.

 Il y a les esclaves, il y a les petgirls (je parle au féminin mais bien sûr des hommes sont aussi soumis.), il y a les soumises… Tout un monde varié où chacun évolue (ou pas d’ailleurs) comme il le sent.

Quand j’entends dire que « Oulala déconne pas avec le BDSM, si tu fais partie de la communauté tu t’exprimes et agis en la respectant » je trouve ça prétentieux. C’est se donner à mon sens une trop grande importance. C’est rendre élitiste la pratique, qui l’est déjà  bien assez (accessoires, clubs, donjons.. Ceux qui sont plus « hards » doivent dépenser une petite fortune, car jamais on ne placera le fait de jouer avec des cordes et un glaçon chez soi au même niveau que de faire une séance de Paddle publique, lors d’une réunion privée.)

 


Dominer.

Un autre souci qui se pose, pour moi, c’est la qualification Maitre/dom/monsieur. Je pense qu’on peut très bien être soumise en tutoyant son partenaire et en l’appelant par son prénom. Pour ma part, depuis peu et à sa demande je le nomme Maitre ou Monsieur, et lui m’apostrophe avec mon nom de soumise, Mona. Mais pour nous, tout comme le fait de porter un collier, il s’agit plus de définir un cadre, de séparer ça de nos pratiques vanilles là où je n’accepterais pas d’être malmenée. 

Or, certains maitres imposent aux femmes soumises mais PAS à eux, de les vouvoyer, de les respecter, voire de leur demander la permission avant de prendre la parole. Pour moi, c’est hors de question et je coupe tout contact. Messieurs, il n’appartient qu’à celui que j’ai choisi pour tel de me soumettre, même verbalement.

Autre détail (cet article ordonné au départ commence à partir dans tous les sens au gré de mon inspiration.) j’ai souvent remarqué que les maitres s’affichent moins sur leurs Twitter, s’épanchent moins, montrent moins de photos. Je trouve cela dommage car ça ne diminuerait en rien leur «  »street crédibility » », on sait bien que ce qui est montré sur le Net n’est pas exactement semblable à la vie IRL, à la relation.

 


BDSM et sentiments.

Je ne pense pas qu’il faille aimer pour être dominée/dominer, mais juste faire confiance et avoir de bonnes intentions. Tout comme le BDSM peut être romantique car fusionnel et intense, il peut aussi être hard et dénué de sentiments. Pour ma part, je conçois nos séances comme très intenses et amoureuses, hard, et celles vanilles comme douces et amoureuses, quoique parfois bestiales.

 

Je pense avoir fait le tour de la question, mais cet article risque de voir naitre une partie II si je change d’avis sur la question, car comme le disait B.Pascal, l’homme est « pensant », il est mouvant.

 

Je te remets aux commentaires si tu veux me donner TA conception du BDSM mais aussi rebondir sur mes propos. Je n’accepterai pas de violence dans les commentaire ni de réelle contestation: je ne vais pas penser en terme de vrai/faux mais lire TA version pour comprendre ton rapport au BDSM mais pas que, j’attends de toi que tu sois assez intelligent(e) pour en faire de même 😉

PS: J’aimerais aussi lancer un appel aux témoignages, que tu me dises quel seuil de douleur tu acceptes, et quelles sont tes limites pour le moment, et comment réussis tu à les franchir.

 

Enormes bisous sur ton petit bidou,

Doucecharmeuse.

 

 

10 commentaires sur “Débat esclave/soumise, « vrai » bdsm et communauté des diktats. Mes réflexions et mon témoignage: comment j’ai découvert mes envies « hards », et conçois ma soumission aujourd’hui

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  1. J’ai commencé le BDSM il y a peu même si c’est quelque chose qui est en moi depuis longtemps… je suis heureuse de tomber sur ton article car il reflète bien les expériences que j’ai pu avoir…. 🙂
    Je suis d’accord avec ton point de vue sur les règles, que tout dépend des personnes et du lien qu’elles ont…

    Je veux bien témoigner, mais dois je le faire dans les commentaires ? 😊

    Bisous et merci pour cet article ! ❤

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    1. Coucou et merci pour ton message 🙂
      Tu peux le faire en commentaire si tu as envie qu’il soit vu en public, où m’envoyer un mail si tu veux que ça reste entre nous. C’est à toi de voir ma belle !
      Si tu as Twitter tu peux aussi m’envoyer un message privé 🙂

      Bisous

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  2. Mais toutafé et tu as bien raison de penser par toi-même 🙂 Bon, je suis la soumise de mon Maître mais je le tutoie, je l’appelle Maître mais aussi par son prénom, je me fâche, je râle et tu sais quoi ? je suis quand même Sa soumise (et je kiffe les majuscules ). Ne pas se prendre la tête avec ces histoires de communauté, j’y crois de moins en moins à l’idée de communauté, tout au plus des gens qui pratiquent des sexualités alternatives. Ce qui est plus ennuyeux, c’est qu’effectivement et de plus en plus, le bdsm sectaire existe, il suffit juste de clamer haut et fort sa différence. Bref, très bien ton article 🙂

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  3. Tout est dit, les un(e)s seront rassuré(e)s par un cadre strict prenant parfois la forme d’un contrat. Les autres avanceront à leur rythme en inventant leurs propres codes. L’essentiel est de conjuguer respect, écoute et confiance réciproques.

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  4. Une vision, et une histoire, des plus intéressante.
    C’est amusant, j’en viens à réfléchir en terme de règles…. et je me rends compte que j’en impose très peu, et qu’elles sont toutes utilitaires… Je pense que les règles devraient être posées en fonction des besoins, en fonction du type de lien aussi…. On ne gère pas de la même manière une soumise qui aime provoquer, s’amuser, et être remise à sa place avec fermeté que celle qui as besoin d’un cadre carré pour se soumettre d’elle même. On ne gère pas de la même manière celle pour qui la punition est un prétexte à un jeu plus hard que celle pour qui la faute est une chose dramatique et qui ressent le besoin d’être punie pour évacuer sa culpabilité… On ne gère pas de la même façon la « soumise bonne copine » de la « soumise Oui Maitre ».
    Au final, le plus important n’est-il pas de trouver LE lien dont le fonctionnement convirent aux deux parties?

    Quand aux éventuelles dérives sectaires…. Ne s’agirait-il pas juste de la preuve que certains ont besoin de se prouver qu’ils font les choses correcements? Celui qui pense qu’il faut faire comme lui pour faire bien est soit très prétentieux, soit en manque de confiance….

    En tout cas, très bel article.

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    1. Merci pour ton commentaire, j’approuve ce que tu as écrit. En effet, la clé d’une relation épanouie est de prendre le temps de trouver ce qui fonctionne pour son/sa soumis(e), et donc qui est forcément unique pour chaque relation.

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